Salut les filles ! Aujourd’hui, je poste un nouveau sujet qui porte, cette fois-ci, sur l’entorse cervicale. En effet, cette blessure qui peut paraître anodine pour certain(e)s peut parfois durer un certain moment, voir entraîner des conséquences peu enviables. D’autant qu’une étude de la Prévention Routière constate que cette entorse cervicale concerne plus de 50% des cas de dommages corporels et que les chocs arrières ont énormément augmenté. Ainsi, j’espère que mon article permettra de vous renseigner plus sur ce sujet et vous aider si cela vous arrive !

Qu’est-ce qu’une entorse cervicale ?

L’entorse cervicale constitue une lésion des différents ligaments ayant pour fonction de maintenir les sept vertèbres qui se situent au niveau du cou. Elle porte différents noms, tels que le « coup du lapin », ou encore le « whiplash » (terme anglophone qui, littéralement, signifie un traumatisme cervical « en coup de fouet ». L’entorse cervicale arrive notamment en cas de choc entrainant la projection brutale de la tête vers l’arrière. Ce choc entraîne ainsi une hyper-extension et produit donc une hyper flexion. Ainsi, il n’est pas rare qu’elle survienne au cours d’une pratique sportive, ou encore, suite à un accident de la route.

Quels sont les symptômes ?

L’entorse cervicale se manifeste via divers symptômes. D’abord, la personne peut ressentir une forte douleur localisée à hauteur de la lésion, apparaissant suite au choc. Elle peut aussi entraîner des douleurs cervicales irradiantes, se propageant au niveau du coup, des épaules et du dos. Il peut arriver qu’elles s’étendent aux bras qui montrent alors de nombreux signes de faiblesse. Mais aussi, cette entorse cervicale peut se traduire par une sensation de raideur au niveau de la nuque, accompagné de maux de tête.

Dans l’hypothèse où la personne ne guérirait pas au bout de six semaines environ, il est considéré que ladite entorse devient chronique. Dès lors, le patient peut ressentir d’autres symptômes tels que des troubles visuels (difficulté d’accommodation – flou temporaire) ou auditifs ; des difficultés à trouver le sommeil ; des sensations d’étourdissement et/ou de déséquilibre ; ou encore des troubles de la mémorisation ou de la concentration.

Quelle est la durée ?

De manière générale, les entorses cervicales durent entre quinze et vingt-et-un jours.

Les différents traitements possibles et comment faire pour guérir une entorse cervicale

douleur cervicale

Il faut savoir qu’afin de diagnostiquer une entorse cervicale, le médecin devra, dans un premier temps, effectuer une évaluation physique. Pour se faire, il posera toute une série de questions au patient. Et, si besoin, ce diagnostic pourra être confirmer grâce à une radiographie qui se fait sur l’ensemble de la colonne vertébrale, de face, de profil ou de trois-quarts. En cas d’un quelconque doute, le médecin pourra effectuer une IRM ou un scan, appelé tomographie axiale. Dans le cadre des ces examens, il y a soit la tomographie computerisée (TC) ou celle par résonance magnétique (TRM). Ces derniers permettent ainsi de déceler ou de documenter les déplacement des vertèbres qui auraient pu advenir (subluxation), les fractures, ou encore les traumatismes craniocérébraux.

Le traitement de l’entorse cervicale dépendra notamment de sa gravité. Elle se classifie en fonction du Québec Task Force qui décompte cinq stades. Le premier, ou stade 0, est lorsqu’il n’y a aucun symptôme ou signe lors de l’examen physique ; le deuxième, ou stade 1, est lorsqu’il existe une plainte de douleur/raideur/sensibilité au coup sans signe clinique ; le troisième, ou stade 2, la cervicale s’accompagne d’une limitation des amplitudes cervicales et il y a présence de points douloureux à la palpation ; le quatrième, ou stade 3, est lorsque la symptomatologie cervicale s’accompagne d’anomalies neurologique ; enfin, le cinquième, ou stade 4, est lorsque les signes cliniques sont relativement importants et qu’il existe des lésions graves ostéoarticulaires (luxation ou fracture).

Le premier conseil que l’on peut donner, si l’entorse est bénigne, est qu’il faut éviter d’immobiliser le cou avec une minerve. En effet, il vaut mieux solliciter les muscles afin que n’apparaissent pas des douleurs chroniques cervicales. Il est également conseillé d’éviter les massages ou encore les compresses chaudes.

En outre, si les symptômes sont trop douloureux, il est toujours possible de faire appel à un traitement médicamenteux. Il faut donc prendre des anti-inflammatoires, des antalgiques ou encore des décontractants musculaires. Il est donc possible de prendre de l’acétaminophène (Tylénon, Atasol) pour les douleurs légères ; de l’ibuprofène (Motrin, Advil), de l’acide acétylsalycilique (aspirine), du naproxène (anaprox, naprosyn), ou encore du diclofénac (voltaren) dans le cadre des anti-inflammatoires. Il est également possible de prendre des relaxants musculaires, tels que du Robaxacet ou du Robaxisal, mais ils peuvent entraîner des somnolences. Si les douleurs persistent encore, il est toujours possible d’effectuer des séances de kinésithérapie.

Néanmoins, si l’entorse est qualifiée comme grave, l’immobilisation est alors obligatoire. Elle se fait à l’aide d’une orthèse adaptée. À noter qu’une orthèse constitue un appareillage compensant une fonction absente ou déficitaire de la structure musculaire ou articulaire. Elle permet ainsi de stabiliser le segment corporel pendant une durée déterminée, celle de réadaptation ou de repos. Des fois, il sera également nécessaire de faire appel à un chirurgien. Il effectuera, dans ce cas, ce qu’on appelle une arthrodèse. C’est une intervention destinée à bloquer une articulation qui a pu être lésée. Cela s’obtient grâce à une fusion osseuse, ce qui permet de corriger la déformation ou l’indolence. L’opération est irréversible, sauf à faire une désarthrodèse et donc de désolidariser les os fusionnés. Dans le cadre d’une entorse cervicale, cette intervention chirurgicale permet de fixer les vertèbres entre elles.

Les complications qui peuvent advenir

Au-delà de six mois, ces simples douleurs au coup sont désormais qualifiées de « cervicalgies chroniques ». La cause principale peut se trouver dans l’arthrose des vertèbres cervicales. Néanmoins, il faut être vigilant car la plupart des personnes souffrant d’une telle arthrose ne ressente pas nécessairement des douleurs cervicales. D’autres complications peuvent subvenir, mais cette fois d’origine psychologiques ou sociales. En effet, des tensions professionnelles ou familiales, ou de forte inquiétude, peuvent aggraver les douleurs.

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