Vous avez déjà entendu, ou du moins lu, ces termes. Mais que signifient-ils exactement ? On les utilise souvent pour parler de la souplesse d’une personne. Par exemple, si vous essayez d’augmenter la capacité de votre corps à faire des squat, il est intéressant de travailler sur la mobilité de vos hanches. Le problème, c’est qu’e ce n’est pas aussi simple, car la mobilité et la flexibilité sont étroitement liées. Et vous ne pouvez pas avoir l’une sans l’autre. Laissez-moi vous montrer pourquoi…

Qu’est ce que la flexibilité?

Lorsque vous êtes souple, vos tissus musculaires tolèrent plus facilement un étirement que quelqu’un qui n’est pas très souple. Pensez au moment où vous vous tenez droit. Vos muscles ischio-jambiers sont en position allongée. Ainsi, lorsque vous vous penchez pour toucher vos orteils, votre flexibilité actuelle déterminera si vous pouvez le faire ou pas. Si vous remarquez un jour qu’il est difficile de toucher vos orteils ou de vous asseoir en tailleur, c’est parce que les muscles sont tendus. Ils « luttent » essentiellement contre l’étirement et l’allongement. Et la tension rend ces positions difficiles à atteindre et à tenir. S’accroupir complètement(squat complet) peut être difficile pour vous à cause de hanches, de mollets ou de muscles du dos tendus. Par conséquent, vos limites en flexibilité entraîneront un manque de mobilité.

Qu’est ce que la mobilité?

Lorsqu’on parle de mobilité, on parle plutôt de la façon dont votre corps se déplace dans l’espace. La mobilité du corps en général comprend des actions comme se lever du lit ou se lever du sol après une chute.

Vous pouvez également y réfléchir en fonction de certaines zones du corps, par exemple la facilité avec laquelle vous pouvez fléchir et étendre vos bras, vos jambes ou vos hanches en effectuant une gamme complète de mouvements.

Le débat sur la mobilité vs à la flexibilité

La flexibilité est souvent considérée comme « passive ». Pensez à quelqu’un que vous connaissez et qui peut faire le grand écart sans échauffement préalable. Vous diriez qu’il est flexible (et ou souple). La mobilité a tendance à nous faire imaginer quelque chose « d’actif ». Pensez à la façon dont vous vous déplacez pour une raison précise, comme dans le cas d’un squat pistol. Ou encore maintenir la position de la grenouille, ce qui nécessite une grande mobilité des hanches.

Mais, vous ne pouvez pas avoir cette mobilité sans être flexible et vice versa. Comme les deux sont liés, il vaut mieux y réfléchir d’un point de vue pratique. Quelles activités devez-vous faire pour atteindre vos objectifs en matière de mouvement ?

Voici d’ailleurs un très bon site qui parle de mobilité (mais pas que…): https://projetoctopus.fr

Le bon type d’étirement

Il existe deux types d’étirement :

  • passif (statique)
  • dynamique (actif).

Nous recommandons les deux car ils fonctionnent bien ensemble. Lorsque vous vous étirez, il doit y avoir un but. Au lieu d’être « flexible » pour le plaisir, nous préférons que vous choisissiez un objectif.

Si vous voulez vous atteindre un squat complet, quels sont les groupes de muscles qui vous limitent ? La réponse déterminera comment et quels muscles vous vous étirez. L’étirement passif consiste à se mettre en position étirée et à la maintenir ensuite pendant un certain temps. Pensez au moment où vous vous asseyez par terre et vous vous penchez en avant pour saisir (ou essayer de saisir) vos orteils. Vous pouvez le tenir pendant 30 à 60 secondes, en vous étirant lentement. Les étirements dynamiques, où vous faites pivoter vos bras ou vos jambes d’avant en arrière, ou vous vous agenouillez en position de fente, sont également utiles.

La principale différence réside dans le temps passé en position d’étirement.

Combien de fentes vers l’avant faudrait-il pour avoir un équivalent de 30 secondes d’un étirement statique des fléchisseurs de la hanche ?

Il est probablement préférable de s’asseoir en position de fente pendant 3 séries de 60 secondes si votre objectif est d’être plus souple. Si vos flexions sont serrées, vous aurez besoin de plus de temps pour travailler tous les muscles concernés que si vous avez une meilleure amplitude de mouvement. Et ce n’est pas grave. Nous voulons que vous sachiez que c’est un processus et que vous pouvez devenir plus flexible avec le temps si vous le souhaitez. Si vous faites partie de ces personnes qui sont déjà souples, il vous suffira d’effectuer souvent des mouvements dynamiques pour conserver votre flexibilité.

Méfiez-vous des « experts en mobilité »

Si vous êtes préoccupé par votre mobilité, vous n’êtes pas seul. Et vous avez probablement lu des articles sur les « dangers » de votre état « de raideur ». Mais comprenez bien ceci… de nombreux soi-disant « experts » profitent de votre manque de compréhension de ce concept. Et ils veulent vous convaincre d’améliorer votre mobilité et votre flexibilité à l’aide d’une technique complexe. Et vous feriez mieux d’agir vite car leur programme PDF est en nombre limité.

Il n’y a rien de spécial ou de magique à devenir plus flexible et mobile. Il s’agit d’être régulier dans votre entrainement. Par exemple, si vous êtes assis sur une chaise 8 heures par jour, vos hanches sont forcément serrées. Pour compenser, il vous faudra faire une série d’étirements et d’exercices réguliers et spécifiques qui vous permettront d’inverser votre raideur. Il s’agit de se mettre au sol et d’étirer souvent les hanches. C’est ce qui va fonctionner, rien d’autre.

Améliorer sa flexibilité et sa mobilité de manière intelligente

Souvenez-vous. Vous ne pouvez pas avoir de flexibilité sans mobilité. Elles sont toutes les deux entrelacées et vous ne pouvez pas avoir l’une sans l’autre. Tout le monde a besoin de s’étirer et de bouger chaque jour. La quantité dont vous avez besoin variera en fonction de vos objectifs et de votre niveau de flexibilité actuel. Mais nous recommandons des étirements et des mouvements réguliers pour presque tout le monde. Et lorsque vous suivez nos programmes, vous obtenez une bonne dose de force mélangée à un travail de flexibilité.

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